Pollution intérieure : les effets de la plante dépolluante
D’après les données statistiques, les hommes passent 85% de leurs temps à l’intérieur des bâtiments. Conscients des risques de la présence des Composés Organiques Volatiles (COV) dans ces espaces communs, les autorités sanitaires mettent en place des mesures essentielles pour réduire la pollution atmosphérique et améliorer la qualité de l’air dans ces endroits.
De longues recherches sur la plante dépolluantes
Depuis 1980, la NASA a effectué des expériences sur les capacités dépolluantes des plantes en pot et l’ADEME en a fait de même il y a quelques temps. Jusque là, les études n’ont fait que constater les résultats en laboratoire et n’ont jamais testé le pouvoir des plantes dans des conditions réelles. C’est ce qui a amené l’agence Inddigo à mettre en place le Phyt'Office, une étude consacrée à l’analyse de la qualité de l’air dans les bureaux et leurs premières conclusions ont été plutôt déterminantes car elles ont démontré que les plantes n’avaient aucun effet dépolluant significatif dans les bureaux.
Les déroulements de l’expérience
Entre 2010 et 2011, l’agence Inddigo a effectué une expérience dans les bureaux de Toulouse. Il s’agit de Phyt’Office qui a permis la mise en place de plusieurs espèces de plantes capables d’améliorer la qualité de l’air intérieur. Les plantes sélectionnées avaient chacune leurs propriétés et durant toute une année, les taux de concentration des polluants ont été relevés et ensuite comparés à ceux des endroits non équipés.
En guise de conclusion, les chercheurs ont constaté que quelque soit le type de plante utilisé, même ceux qui ont prouvé leur efficacité dans les tests de la Nasa, les plantes en pot ont besoin d’un système de filtration complémentaire pour résoudre les problèmes de qualité de l’air intérieur.